Le LPC Caen, plus de 75 ans de recherches …

Le laboratoire de physique corpusculaire est une unité de recherche (CNRS, UNICAEN, ENSICAEN). Ses axes de recherche sont : la physique nucléaire, les applications des sciences nucléaires, la physique des particules et des astroparticules et les neutrinos. Les enseignants-chercheurs du laboratoire assurent plusieurs responsabilités à l’UNICAEN et à l’ENSICAEN de la Licence à la Graduate School, en passant par le Master Erasmus+ et les formations PCR certifiées CEFRI.

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Les étudiants

… « Au cours de mon stage en L3, j’ai découvert la physique nucléaire, un domaine qui m’a vraiment fascinée. J’ai ainsi décidé de poursuivre dans le master physique proposé à Caen pour pouvoir faire de la recherche dans ce domaine. En M2, j’ai choisi le parcours Noyaux, atomes et collisions (NAC) et en parallèle, j’ai été lauréate de la Graduate School Normandy Nuclear Physics (N2P)… J’ai choisi d’étudier à Caen pour deux raisons : la proximité géographique de l’université par rapport à mon lieu d’habitation, mais également suite aux visites du Laboratoire de physique corpusculaire (LPC) de l’université et du GANIL qui m’ont laissé un très bon souvenir, j’avais été fascinée par ce que j’avais pu y voir. L’avantage de faire ses études à Caen, c’est d’avoir deux laboratoires de physique nucléaire installés directement sur le campus et d’avoir l’occasion de participer à des expériences lors des différents stages compris dans la formation. » (extrait)

… « J’ai poursuivi l’année suivante en M2, et j’ai eu, en prime, la chance d’intégrer la Graduate School N2P — une formation d’excellence en partenariat avec le master Erasmus Mundus NUCPHYS. La bourse de la Graduate School est évidemment un avantage énorme. Mais j’ai aussi eu l’opportunité de côtoyer, dans ce cadre, des étudiants et étudiantes venus du monde entier. J’ai effectué mon stage de M2 au Laboratoire de physique corpusculaire de Caen… qui a aujourd’hui débouché sur une thèse ! Quand on pense au “nucléaire”, on imagine tout de suite les centrales, l’électricité, la radioactivité dans le milieu médical… Mais “nucléaire” vient de “noyau” : ce qui nous intéresse, ce sont les noyaux atomiques — comment ils fonctionnent, se cassent, se déforment… La physique nucléaire, c’est la compréhension de la matière, et donc de l’univers. » (extrait)

… « Pour ma deuxième année de master, j’ai eu la chance d’être admise à la Graduate School N2P, parcours physique expérimentale. Intégrer la Graduate School m’a apportée de nombreux avantages : une bourse d’étude mensuelle, des stages toute l’année et des enseignements spécialisés en Physique nucléaire. Le stage d’immersion du premier semestre m’a permis d’échanger avec des personnes travaillant dans la recherche et d’apprendre à utiliser des outils d’analyse et de simulation qu’on n’étudie pas en cours et qui sont utilisés par les chercheurs. J’aime également partager ma passion avec le grand public, j’ai ainsi pu participer avec mon laboratoire d’accueil – Laboratoire de physique corpusculaire de Caen – aux manifestations Fête de la science et Festival de l’Excellence Normande (FENO 2022) à Caen. » … (extrait)

Photographie Laurie DENIS

Laurie DIENIS, étudiante en master physique parcours noyaux, atomes, collisions et lauréate de la bourse d’excellence Graduate School N2P (promo 2021-2023)

Photographie Anthony LEJUEZ

Anthony Lejuez, doctorant au LPC Caen, ancien étudiant en master physique parcours noyaux, atomes, collisions et Graduate School Normandy Nuclear Physics (promo 2020-2022)

Photographie Audrey ANNE

Audrey Anne, étudiante en master physique parcours Noyaux, atomes, collisions et lauréate de la bourse d’excellence Graduate School Normandy Nuclear Physics (promo 2021-2023)

Devenir chercheur / chercheuse

De l’UFR des sciences au CNRS : le parcours de deux chercheurs en physique nucléaire (interview Université Caen Normandie)

Valentin Pestel et Valérian Girard-Alcindor connaissent bien le Laboratoire de Physique corpusculaire de Caen, pour y avoir vécu leurs premières expériences de jeune chercheur (et même un stage de 3e !). En 2023, c’est en tant que chargés de recherche CNRS qu’ils reviennent à Caen pour travailler sur les noyaux atomiques. Portrait croisé.

Vous avez récemment été recrutés en tant que chargés de recherche CNRS, respectivement au LPC Caen et à l’IJCLab à Orsay. Quel est votre parcours ?

V. Pestel (LPCCaen)

Valentin. J’ai effectué tout mon cursus à l’université de Caen Normandie – licence de physique et master de physique parcours “noyaux, atomes, collisions”. J’ai ensuite effectué une thèse de doctorat au Laboratoire de physique corpusculaire de Caen, sur un projet de recherche en physique des particules, et plus particulièrement sur la détection du neutrino – la particule massive la plus abondante dans l’univers, mais aussi la plus énigmatique, car difficile à observer. Après ma soutenance en 2019, je me suis installé aux Pays-Bas pour un post-doc à l’Institut national de physique subatomique. (extrait)

Valérian. Je me passionne pour la physique depuis le collège et ai eu la chance de faire mon stage de 3e au LPC Caen ! Après le lycée, j’ai suivi la licence de physique et le master de physique parcours “noyaux, atomes, collisions” de l’UFR des sciences. La force de cette formation, c’est sa proximité avec des structures de recherche telles que le LPC et le Grand accélérateur national d’ions lourds. J’ai ensuite poursuivi avec un doctorat en co-direction avec le GANIL et l’Institut de physique nucléaire d’Orsay – aujourd’hui IJCLab. Ma thèse portait sur la structure des noyaux légers riches en protons avec des durées de vie extrêmement faibles (~10-21s), le fluor 15 en particulier, l’objectif était d’étudier sa structure unique et d’affiner la compréhension de certains phénomènes astrophysiques. J’ai ensuite effectué un post-doc à l’université de Darmstadt, en Allemagne, pour travailler sur le développement d’un nouveau détecteur silicium dédié à la reconstruction des trajectoires des protons appelé STRASSE et basé au Japon. (extrait)

Découvrez deux expériences

Modélisation 3D du site de l’expérience SAMOURAI, à RIKEN au Japon.
Nom de code : E605S

Ce film vous permet de mieux vous rendre compte des différentes étapes de montage, et démontage d’une expérience de physique nucléaire réalisée entre Avril et Mai 2011 au GANIL à Caen. Il résulte d’un montage image par image filmées par une webcam directement dans la salle d’expérience D6 du GANIL.